En fait, le compositeur reprend un texte et une mélodie d’un choral connu comme cela se fait très habituellement à l’époque. Ainsi, c’est un hymne ancien mis en musique en 1601 par Hans Leo Hassler que Bach reprend avec sa propre harmonisation. De plus, il utilise la même musique à plusieurs moments dans cette passion, y compris en modifiant l’harmonisation. Et encore, il reprend également cette même musique dans d’autres œuvres.
Pour toutes ces raisons, on peut dire qu’il s’agit d’un choral auquel J-S Bach était très attaché. Sans doute, lui permettait-il d’exprimer toute sa ferveur et toute sa foi ? De même, la Passion selon St Mathieu peut être considérée comme l’une de ses plus importantes compositions.
Partition et voix à répéter
Ci-dessous, vous pourrez trouver les 4 voix à répéter de ce chœur extrait de la célèbre Passion selon St-Mathieu.
Le Hallelujah du Messie (HWV 56) de G.-F. Haendel (1685 – 1759) clôture la deuxième partie de ce grand oratorio.
De toute évidence, avec le Messie, ce genre musical touche à sa perfection et est à son apogée.
En fait, l’œuvre est composée à Londres en 1741 sur un livret de Charles Jennens. Suivant la thématique traitée, la tradition fait que cet oratorio est généralement exécuté pendant le temps de Pâques.
De toute évidence, ce Hallelujah est un des chœurs les plus connus de la musique classique.
Partition et voix à répéter
Ci-dessous, vous pourrez trouver les 4 voix à répéter de cet extrait du célèbre Messie.
Télécharger les partitions de cette version à 4 voix du Hallelujah, extrait du Messie de Haendel :
Cet air « Chanson à boire » a été publiée en 1615 par Gabriel Bataillé (1574 ? – 1630).
Au début de la musique baroque, il s’agit d’un bel exemple de chanson à boire tel qu’on pouvait l’entonner dans les fêtes bourgeoises et aristocratiques de l’époque.
La version proposée ici est une adaptation contemporaine à 4 voix réalisée en 1973 par André Verchaly (1903 – 1976) spécialiste notamment de la musique de cette période. L’harmonisation est basée sur la basse de la partie de luth de l’édition originale.
Partition et voix à répéter
Ci-dessous, vous pourrez trouver les 4 voix à répéter de cette version.
Dans cet article, nous allons découvrir comment, lors de la réforme protestante et de la contre-réforme par l’Église catholique, la musique fut le reflet de cette confrontation. La réforme a commencé avec l’avènement des premières thèses de Martin Luther en 1517. À partir de ce moment, le moine augustin défie le Pape et l’Église catholique jusqu’à se faire excommunier en 1521. Ainsi s’enclenche un mouvement séparatiste irréversible qui va gagner une bonne partie de l’Europe au travers de plusieurs courants.
Convaincu que les Saintes Écritures sont la seule vraie référence pour tout chrétien, Luther décide d’en assurer la traduction en langue vernaculaire (langue comprise par le peuple). Cette caractéristique de la réforme protestante crée une situation défavorable pour l’Église catholique qui reste accrochée au maintien du latin, langue considérée comme sacrée. Seul celui-ci est admis dans la liturgie, vecteur de la parole divine pour l’Église romaine.
Ci-dessous les voix à répéter de « Peccavimus Domine », chœur final de l’oratorio « Jonas » du compositeur baroque italien Giacomo Carissimi (1605 – 1674).
Ce « Peccavimus Domine » de Giacomo Carissimi clôture son oratorio racontant l’Histoire de Jonas. Suivant cette histoire, Jonas est finalement rejeté par la baleine, car il a enfin accepté d’aller à Ninive pour convertir ses habitants. Ce chœur final représente la conversion des citoyens de cette ville. La musique très imagée de cette œuvre de la contre-réforme décrit le repentir de ces gens et leur désir d’être sauvés.
Lire aussi l’article où nous utilisons ce chœur pour illustrer la place de la musique au XVIIᵉ siècle dans la confrontation entre réforme et contre-réforme.
Ci-dessous les 8 voix à répéter (2 X 4 voix) et pour débuter une vue de l’ensemble des 8 voix. Pour les voix individuelles, la portée concernée est en rouge pour une mise en évidence. Le reste des autres voix est maintenu en sourdine afin de pouvoir se repérer pour redémarrer après certains silences.
Peccavimus Domine – Giacomo Carissimi (ensemble à 2 chœurs)
Ainsi, ce grand compositeur l’écrit en 1723, mais l’aurait remanié plusieurs fois par la suite. Cette version est donc le fruit de ces différentes évolutions.
Lire aussi l’article où nous utilisons ce chœur pour illustrer la place de la musique au XVIIᵉ siècle dans la confrontation entre réforme et contre-réforme.
Ci-dessous les voix à répéter de Jesu meine Freude de Bach.
Ci-dessous les voix à répéter de Canticorum jubilato, choeur du célèbre compositeur baroque G. Fr. Haendel (1685 – 1759).
Donc, ce « Canticorum jubilo » de Haendel est une adaptation du début du chœur (See ! The conquering Hero Comes) de l’Oratorio « Judas Macchabée ».
Toutefois, il faut dire que cette partition est faussement considérée comme un arrangement d’un chœur extrait de l’oratorio « Joshua » dans certaines publications. De plus, il faut savoir que cette adaptation pour les chorales fut réalisée par Florent Van Ommeslaeghe (Père jésuite belge) qui fut actif dans le mouvement « A Chœur Joie ».
Ci-dessous, vous pourrez trouver les 4 voix à répéter. Ensuite, une version instrumentale de l’ensemble à écouter est disponible.
Donc, le « Et Misericordia » de J-S Bach (1685 – 1750) est un extrait de son Magnificat.
Ainsi, le maître compose cet ensemble pour solistes, chœur et orchestre à l’intention de la Fête de la Visitation de la Vierge Marie.
Cet extrait est prévu pour 2 voix solistes, mais il peut se chanter également avec la partie alto pour voix de femmes et la partie ténor pour voix d’hommes.
À cet effet ci-dessous, vous trouverez les voix à écouter et à répéter.