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4 voix – 4 voices

4 voix – 4 voices :

Partition ou voix à répéter pour un morceau pour chorale à 4 voix, généralement soprano, alto, ténor, basse (SATB). Cela permet de les lire, de les télécharger ou de les écouter.

Score or voices to rehearse for a piece for 4-part choir, generally soprano, alto, tenor, bass (SATB). This allows you to read, download or listen to it.

D’abord, précisons que ce O salutaris Hostia, est une mélodie composée par Dieudonné Duguet (1794 – 1849).

O salutaris Hostia de Dieudonné Duguet est un cantique célébrant l'eucharistie
Messe campagnarde au 19è s.

Pourtant, Dieudonné Duguet n’est pas un compositeur très connu. En effet, il naquit et vécut à Liège en Belgique où il fut organiste et professeur de solfège. Devenu aveugle, il devra renoncer à sa charge d’enseignement.

Mais, ce cantique va acquérir une certaine renommée après qu’un musicien allemand, B H F Hellebusch (1825 – 1885), en propose une version harmonisée à 4 voix. Il faut remarquer que celle-ci est réalisée à la mode des cantiques nord-américains. En réalité, ce musicien, immigré aux États-Unis, proposera un grand nombre de compositions et d’arrangements de musique religieuse. Dès lors, ces morceaux sont encore abondamment chantés dans les églises américaines.

Pour rappel, O salutaris Hostia, ici avec cette mélodie de Dieudonné Duguet, est un hymne de Saint-Thomas d’Aquin très fréquemment mis en musique depuis le Moyen Âge (voir, par exemple, la version de Pierre de la Rue, présente dans VOX CHORI). En fait, c’est un extrait des laudes, louanges chantées au lever du soleil.

O réconfortante Hostie, … donne-nous la force, porte-nous secours…

(Traduction d’un extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez donc retrouver les voix à écouter et à répéter de ce O salutaris Hostia de Dieudonné Duguet dans cette version à 4 voix.

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Lire la suite »O salutaris Hostia de Dieudonné Duguet

Voici donc un nouvel extrait de la Messe de Requiem, Rex tremendae majestatis, qui, cette fois, est l’œuvre de François-Joseph Fétis (1784 – 1871).

D’où vient ce compositeur peu connu ? Il s’agit d’un musicien né à Mons en Belgique, mais il se formera au Conservatoire de Paris. Après une première partie d’enseignement en France, il rentre en Belgique à la suite de l’accession à l’indépendance du pays. En réalité, Léopold Iᵉʳ, premier roi des belges, l’appelle pour diriger le nouveau Conservatoire de Bruxelles. Finalement, il sera plus connu comme musicologue et historien de la musique que comme compositeur.

En 1850, en pleine époque romantique, il écrit une Messe de Requiem pour le service funèbre de la Reine Louise-Marie qui vient de décéder. C’est de cette messe qu’est extrait ce Rex tremendae majestatisF J Fétis reprend la partie du requiem concernant l’appel à la miséricorde de Jésus.

Souviens-toi, doux Jésus, … ne me laisse pas aller à ma perte en ce jour…

(Traduction d’un extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce Rex tremendae majestatis de Fétis dans une version à 4 voix.

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D’abord, il faut savoir que ce chœur à 4 voix Ah quel bonheur est celui qui clôture l’opéra-comique Richard Cœur-de-Lion d’André-Ernest-Modeste Grétry.

Mais ce compositeur, qui effectuera une grande partie de sa carrière à Paris, naquit en fait à Liège (actuelle Belgique). Alors sous domination autrichienne, le jeune musicien quitte sa région natale pour étudier à Romeil découvrira l’opéra-bouffe ou opéra-comique. Passant par la Suisse avant de s’installer à Paris, il consacrera une part importante de son énergie créatrice à écrire ce type d’opéras. De l’époque royaliste au Premier empire en passant par la révolution, il connut un réel succès pour ses multiples compositions. Ainsi, il parvint toujours à rester dans les bonnes grâces des hommes au pouvoir quel que soit le régime en place.

Quant à l’opéra-comique Richard Cœur-de-Lion, il est basé sur l’histoire de ce roi anglais (ainsi que duc de Normandie et d’Aquitaine), retenu prisonnier en Autriche lors de son retour de croisade. En reprenant la légende, le Roi Richard peut finalement être libéré. Donc, c’est cette libération que célèbre ce chœur final Ah quel bonheur composé par Grétry.

Ah quel bonheur suprême ! Richard m’est rendu dans ce jour !…

(Extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce chœur Ah quel bonheur de Grétry dans une version à 4 voix.

Télécharger les partitions (chœur, accompagnement piano).


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Lire la suite »Ah quel bonheur d’André-E-M Grétry

Voici une chanson de la Renaissance, Bonjour mon cœur, qui est une autre composition de Roland de Lassus (1532 – 1594).

En ce qui concerne Roland de Lassus, il acquit une grande renommée. En effet, il faut savoir qu’il fut un grand voyageur, passant d’une influence à une autre. Parcourant toute l’Europe de son époque, il composa sans doute plus de 2000 œuvres musicales. Chaque roi, chaque aristocrate voulut se l’attacher, si bien qu’il écrivit tant en latin qu’en français, en italien et en allemand.

Pour la chanson Bonjour mon cœur, Roland de Lassus utilise un poème de Pierre de Ronsard (1524 – 1585), son contemporain. Comme dans beaucoup de ses compositions, c’est le texte qui guide le musicien dans son écriture. En déclinant les qualités de l’être aimé, il construit une musique qui virevolte avec les mots.

Hé, bonjour ma toute belle, ma mignardise, mes délices, mon amour …

(Extrait des paroles)
Lire la suite »Bonjour mon cœur de Roland de Lassus

Pour évoquer cette chanson de la Renaissance, J’aime bien mon ami, il faut d’abord parler de son compositeur Adrien Willaert (1490 – 1562).

Tableau du XIXᵉ siècle dit :

« La messe d’Adrien Willaert »

En effet, celui-ci provient des Flandres (Bruges ou dans ses environs), mais il suivra un enseignement musical à Paris. De cette manière, il sera imprégné de chansons françaises pour lesquelles, il gardera un véritable attrait. Très vite, il se fera remarquer en Italie où il assumera diverses fonctions. Très largement reconnu à cette époque, il deviendra Maître de chapelle à la Basilique St-Marc de Venise. D’ailleurs, il y restera jusqu’à la fin de sa vie.

Pour la chanson J’aime bien mon ami, Willaert demeure dans le style des chansons qu’il a entendues à Paris. Pour ce qui concerne son thème, il y fait l’éloge de l’amitié réciproque.

J’aime bien mon ami de bon amour certaine…

(Extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de cette chanson J’aime bien mon ami d’Adrien Willaert pour 4 voix mixtes.

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Tout d’abord, précisons qu’il reste peu de choses du compositeur de ce motet Non lotis manibus, Crispinus van Stappen (1465 ? – 1532).

van Stappen composa pour le Vatican

Pourtant, ce musicien exerça une grande partie de son art pour la papauté au Vatican. Mais beaucoup de ses œuvres ont été détruites. Cependant, on sait qu’il est originaire des Flandres. Tout particulièrement, on trouve ses premières traces comme musicien à Bruxelles. Par la suite, il alternera des fonctions dans le Cambrésis et en Italie.

Pour ce motet Non lotis manibus, Crispinus van Stappen se réfère au verset 20, chapitre 15 de l’Évangile de Matthieu. Dans ce passage, les pharisiens et les scribes reprochent aux disciples de Jésus de ne pas suivre la tradition qui est de se laver les mains avant le repas. Mais, Jésus leur rétorque que rien de ce qui entre dans le corps ne peut souiller l’homme. Seul, ce qui sort du cœur peut l’être, faisant ainsi référence aux mauvaises pensées et aux mauvaises intentions. Par cet épisode, l’évangéliste illustre le débat entre la tradition et la vraie foi.

Manger sans s’être lavé les mains ne souille pas l’homme…

(Traduction des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet Non lotis manibus de Crispinus van Stappen pour 4 voix mixtes.

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En premier lieu, retenons que ce motet Dominus regit me de Philippe Rogier (1561 – 1596), compositeur de la Renaissance, figure dans un recueil intitulé « Sacrarum modulationum liber primus« . Publié à Naples en 1595, celui-ci reprend plusieurs de ses compositions.

Cour d’Espagne à la Renaissance

Pourtant, ce musicien nait et grandit dans les provinces du sud du Pays-bas espagnol de l’époque (soit l’actuelle Belgique). Ensuite, il étudie dans le nord de la France avant de devenir Maître de Chapelle à la cour d’Espagne. Comme beaucoup de compositeurs de la fin de la Renaissance, il voyage en laissant plusieurs traces dans différents endroits d’Europe.

Comme Maître de Chapelle, il se doit de composer des œuvres sacrées. Il sera reconnu pour la richesse polyphonique de ses compositions. Pour ce motet Dominus regit me, Philippe Rogier reprend les versets du début du Psaume 22 (numérotation grecque). Dans ce texte, la foi en Dieu s’exprime dans le fait qu’il guide ses ouailles là où rien ne peut leur manquer.

Il me conduit sur les chemins de la justice, à cause de son nom…

(Traduction d’un extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet Dominus regit me de Philippe Rogier pour 4 voix mixtes.

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Tout d’abord, précisons que Pierre de la Rue (1460 – 1518) qui a composé ce Autant en emporte le vent, est un compositeur de la Renaissance.

En effet, il est sans doute né dans la région de Tournai, dans l’actuelle Belgique, vers 1460 (la date de 1452 est également citée). Pour ce qui concerne son influence musicale, il est rattaché à l’école franco-flamande. Celle-ci se caractérise par le développement de la polyphonie, notamment au début de la Renaissance. Cette école se développe surtout sous l’égide des Ducs de Bourgogne qui, outre la Bourgogne et la Franche-Comté, possèdent aussi des territoires de la Picardie jusqu’aux Pays-Bas.

Dans ce contexte, la région devient un centre important pour le développement des arts et plus particulièrement de la musique. Ainsi, Pierre de la Rue en sera un éminent représentant. Cela l’amènera à voyager dans plusieurs régions d’Europe, particulièrement dans le Duché de Bourgogne, mais aussi en Italie et aux Pays-Bas.

Pour ce qui est de cette chanson, Pierre de la Rue base celle-ci sur le thème des promesses auxquelles on ne peut donner foi. Ainsi ce baiser inaccessible s’il n’y a pas de consentement, alors Autant en emporte le vent.

Combien qu’il soit donné de bouche, Se le cœur ne donne la touche…

(Extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de cette chanson de Pierre de la Rue Autant en emporte le vent pour 4 voix mixtes.

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