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Renaissance

Renaissance :

Partition ou voix à répéter d’un morceau pour chorale de style « renaissance ». Cela permet de les lire, de les télécharger ou de les écouter.

Score or voice to rehearse of a piece for choir in the « renaissance » style. This allows you to read, download or listen to it.

Voici une chanson de la Renaissance, Bonjour mon cœur, qui est une autre composition de Roland de Lassus (1532 – 1594).

Bonjour mon cœur, une chanson de la Renaissance à 4 voix, composée par Roland de Lassus

En ce qui concerne Roland de Lassus, il acquit une grande renommée. En effet, il faut savoir qu’il fut un grand voyageur, passant d’une influence à une autre. Parcourant toute l’Europe de son époque, il composa sans doute plus de 2000 œuvres musicales. Chaque roi, chaque aristocrate voulut se l’attacher, si bien qu’il écrivit tant en latin qu’en français, en italien et en allemand.

Pour la chanson Bonjour mon cœur, Roland de Lassus utilise un poème de Pierre de Ronsard (1524 – 1585), son contemporain. Comme dans beaucoup de ses compositions, c’est le texte qui guide le musicien dans son écriture. En déclinant les qualités de l’être aimé, il construit une musique qui virevolte avec les mots.

Hé, bonjour ma toute belle, ma mignardise, mes délices, mon amour …

(Extrait des paroles)
Lire la suite »Bonjour mon cœur de Roland de Lassus

Pour évoquer cette chanson de la Renaissance, J’aime bien mon ami, il faut d’abord parler de son compositeur Adrien Willaert (1490 – 1562).

Tableau du XIXᵉ siècle dit :

« La messe d’Adrien Willaert »

En effet, celui-ci provient des Flandres (Bruges ou dans ses environs), mais il suivra un enseignement musical à Paris. De cette manière, il sera imprégné de chansons françaises pour lesquelles, il gardera un véritable attrait. Très vite, il se fera remarquer en Italie où il assumera diverses fonctions. Très largement reconnu à cette époque, il deviendra Maître de chapelle à la Basilique St-Marc de Venise. D’ailleurs, il y restera jusqu’à la fin de sa vie.

Pour la chanson J’aime bien mon ami, Willaert demeure dans le style des chansons qu’il a entendues à Paris. Pour ce qui concerne son thème, il y fait l’éloge de l’amitié réciproque.

J’aime bien mon ami de bon amour certaine…

(Extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de cette chanson J’aime bien mon ami d’Adrien Willaert pour 4 voix mixtes.

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Tout d’abord, précisons qu’il reste peu de choses du compositeur de ce motet Non lotis manibus, Crispinus van Stappen (1465 ? – 1532).

van Stappen composa pour le Vatican

Pourtant, ce musicien exerça une grande partie de son art pour la papauté au Vatican. Mais beaucoup de ses œuvres ont été détruites. Cependant, on sait qu’il est originaire des Flandres. Tout particulièrement, on trouve ses premières traces comme musicien à Bruxelles. Par la suite, il alternera des fonctions dans le Cambrésis et en Italie.

Pour ce motet Non lotis manibus, Crispinus van Stappen se réfère au verset 20, chapitre 15 de l’Évangile de Matthieu. Dans ce passage, les pharisiens et les scribes reprochent aux disciples de Jésus de ne pas suivre la tradition qui est de se laver les mains avant le repas. Mais, Jésus leur rétorque que rien de ce qui entre dans le corps ne peut souiller l’homme. Seul, ce qui sort du cœur peut l’être, faisant ainsi référence aux mauvaises pensées et aux mauvaises intentions. Par cet épisode, l’évangéliste illustre le débat entre la tradition et la vraie foi.

Manger sans s’être lavé les mains ne souille pas l’homme…

(Traduction des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet Non lotis manibus de Crispinus van Stappen pour 4 voix mixtes.

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En premier lieu, retenons que ce motet Dominus regit me de Philippe Rogier (1561 – 1596), compositeur de la Renaissance, figure dans un recueil intitulé « Sacrarum modulationum liber primus« . Publié à Naples en 1595, celui-ci reprend plusieurs de ses compositions.

Cour d’Espagne à la Renaissance

Pourtant, ce musicien nait et grandit dans les provinces du sud du Pays-bas espagnol de l’époque (soit l’actuelle Belgique). Ensuite, il étudie dans le nord de la France avant de devenir Maître de Chapelle à la cour d’Espagne. Comme beaucoup de compositeurs de la fin de la Renaissance, il voyage en laissant plusieurs traces dans différents endroits d’Europe.

Comme Maître de Chapelle, il se doit de composer des œuvres sacrées. Il sera reconnu pour la richesse polyphonique de ses compositions. Pour ce motet Dominus regit me, Philippe Rogier reprend les versets du début du Psaume 22 (numérotation grecque). Dans ce texte, la foi en Dieu s’exprime dans le fait qu’il guide ses ouailles là où rien ne peut leur manquer.

Il me conduit sur les chemins de la justice, à cause de son nom…

(Traduction d’un extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet Dominus regit me de Philippe Rogier pour 4 voix mixtes.

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Tout d’abord, précisons que Pierre de la Rue (1460 – 1518) qui a composé ce Autant en emporte le vent, est un compositeur de la Renaissance.

En effet, il est sans doute né dans la région de Tournai, dans l’actuelle Belgique, vers 1460 (la date de 1452 est également citée). Pour ce qui concerne son influence musicale, il est rattaché à l’école franco-flamande. Celle-ci se caractérise par le développement de la polyphonie, notamment au début de la Renaissance. Cette école se développe surtout sous l’égide des Ducs de Bourgogne qui, outre la Bourgogne et la Franche-Comté, possèdent aussi des territoires de la Picardie jusqu’aux Pays-Bas.

Dans ce contexte, la région devient un centre important pour le développement des arts et plus particulièrement de la musique. Ainsi, Pierre de la Rue en sera un éminent représentant. Cela l’amènera à voyager dans plusieurs régions d’Europe, particulièrement dans le Duché de Bourgogne, mais aussi en Italie et aux Pays-Bas.

Pour ce qui est de cette chanson, Pierre de la Rue base celle-ci sur le thème des promesses auxquelles on ne peut donner foi. Ainsi ce baiser inaccessible s’il n’y a pas de consentement, alors Autant en emporte le vent.

Combien qu’il soit donné de bouche, Se le cœur ne donne la touche…

(Extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de cette chanson de Pierre de la Rue Autant en emporte le vent pour 4 voix mixtes.

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Lire la suite »Autant en emporte le vent de Pierre de la Rue

Tout d’abord, précisons que Pierre de la Rue (1460 – 1518) qui a composé ce O salutaris Hostia, est un compositeur de la Renaissance.

En effet, il est sans doute né dans la région de Tournai, dans l’actuelle Belgique, vers 1460 (la date de 1452 est également citée). Pour ce qui concerne son influence musicale, il est rattaché à l’école franco-flamande. Celle-ci se caractérise par le développement de la polyphonie, notamment au début de la Renaissance. Cette école se développe surtout sous l’égide des Ducs de Bourgogne qui, outre la Bourgogne et la Franche-Comté, possèdent aussi des territoires de la Picardie jusqu’aux Pays-Bas.

Dans ce contexte, la région devient un centre important pour le développement des arts et plus particulièrement de la musique. Ainsi, Pierre de la Rue en sera un éminent représentant. Cela l’amènera à voyager dans plusieurs régions d’Europe, particulièrement dans le Duché de Bourgogne, mais aussi en Italie et aux Pays-Bas.

Pour ce qui est de ce motet, Pierre de la Rue reprend l’hymne O salutaris Hostia de Saint-Thomas d’Aquin (1225 – 1274). Cette prière chantée veut rendre gloire à Jésus-Christ présent, selon la croyance chrétienne, dans l’Eucharistie.

Ô réconfortante Hostie, qui nous ouvres les portes du ciel…

(Traduction d’un extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet de Pierre de la Rue Ô salutaris Hostia pour 4 voix mixtes.

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Lire la suite »O salutaris Hostia de Pierre de la Rue

D’abord, remarquons que Greensleeves est sans doute un traditionnel anglais parmi les plus célèbres. Certainement même, la mélodie venant d’Angleterre la plus connue et la plus chantée.

Ensuite, relevons que cette chanson est couramment attribuée à Henri VIII d’Angleterre. Mais, cette thèse est très largement contestée. Assez clairement, elle ne repose sur aucun élément probant. Cela étant, la seule chose certaine est son époque de création, la Renaissance. En effet, sa première trace remonte à 1580.

Quant au thème, il est dans la plus pure tradition de l’époque. Il s’agit de celui de l’amour déçu. Dans sa complainte, l’amant éconduit se plaint des tourments que lui fait subir la belle Lady Greensleeves. Visiblement malheureux de cette attitude, il se plaint longuement de ne pouvoir bénéficier des grâces de son aimée.

Il faut savoir qu’il existe un certain nombre de versions du texte. De même qu’une adaptation en chant de Noël réalisée par William Chatterton Dix en 1871. Dans cette version, le chant porte le titre de What Child Is This.

Greensleeves était toute ma joie – Greensleeves était mon délice…

(Traduction d’un extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de Greensleeves, traditionnel anglais, dans une version pour chœur mixte à 4 voix. Attention que cette version, repose sur un texte en anglais plus contemporain et sur une harmonisation qui n’est pas d’époque.

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Lire la suite »Greensleeves traditionnel anglais

Voici un motet In te Domine speravi du compositeur Carlo Gesualdo (1566 – 1613). Certes, celui-ci est un compositeur bien étrange. Pourquoi donc ?

D’abord, par sa position. Un prince compositeur, ce n’est pas courant, même dans la région napolitaine de l’époque. Ensuite par sa personnalité. Il s’agit d’un être sombre et tourmenté. En effet, il n’a pas hésité à assassiner son épouse et l’amant de celle-ci.

Dès lors, cette personnalité particulière transparaît dans son œuvre, elle aussi souvent sombre et tourmentée. De plus, on peut parler d’un compositeur qui reste ancré dans la Renaissance. Pourtant, à son époque, le passage vers la musique baroque plus expressive est déjà en cours. Cependant, Carlo Gesualdo conserve une polyphonie écrite selon les anciens préceptes.

In iustitia tua libera me…

(extrait des paroles)

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet à 4 voix.

Télécharger la partition de In te Domine speravi de Carlo Gesualdo.


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