Partition ou voix à répéter pour un morceau pour chorale à 3 voix, généralement soprano, alto, baryton (SAB). Cela permet de les lire, de les télécharger ou de les écouter.
Score or voices to rehearse for a piece for 3-part choir, generally soprano, alto, baritone (SAB). This allows you to read, download or listen to it.
Voici une chanson, On écrit sur les murs, enregistrée en 2015 par United Kids qui connaîtra un succès considérable.
Il faut savoir que ce groupe de jeunes enfants a été créé au départ dans le cadre d’une campagne de l’UNICEF. En effet, il s’agissait de reprendre les plus belles chansons qui célèbrent la paix et l’espoir. Dès lors, les initiateurs de ce projet reviennent notamment sur un morceau créé 26 ans plus tôt par Demis Roussos.
À cette occasion, en 1989, le musicien et chanteur grec collabore avec le compositeur Romano Musumarra et le parolier Jean-Marie Moreau. Incluse dans un album de dix chansons « Voice and Vision« , la chanson connaît déjà un vif succès à cette époque-là.
En ce qui concerne la chanson, elle a tout pour faire un tube : une mélodie plaisante et captivante, un texte généreux qui suscite l’espoir. Dès l’instant où ce morceau est repris par un groupe d’enfants, il dégage une sympathie directe. De même, il fait souffler un vent de fraicheur immédiat.
Partout, autour de nous, y’a des signes d’espoir dans les regards…
(Extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de cette chanson, On écrit sur les murs, interprétée par United Kids, dans une version pour chœur à 3 voix mixtes.
Ce Magnificat à 3 voix égales est une œuvre du compositeur flamandPeter Benoit (1834 – 1901).
Très certainement, Peter Benoit est considéré comme l’une des figures les plus importantes de la musique classique en Belgique, et plus particulièrement en Flandre. En effet, compositeur prolifique, il écrivit dans une variété de genres, y compris la musique orchestrale, la musique de chambre, la musique chorale et l’opéra. De plus, il était également actif en tant que chef d’orchestre et éducateur musical.
Mais, surtout, il fut un ardent promoteur d’une identité musicale flamande. Suite à un long voyage en Allemagne, il s’inscrira dans le courant en vogue du nationalisme musical. À partir de ce moment, il défendra différentes idées en ce sens. Par exemple : l’utilisation de la musique folklorique régionale, l’utilisation de la langue vernaculaire dans les œuvres sacrées, la mise en place de structures éducatives proches du peuple…
En ce sens, ce Magnificat vient un peu en contradiction avec ces idées puisqu’il repose sur le texte en latin. Comme il s’agit d’un motet publié en 1868, celui-ci concerne une période où Peter Benoit tentait de se faire accepter dans le cénacle musical parisien. Ainsi, il se devait d’être accessible à un plus large public.
Mon âme exalte le Seigneur…
(Traduction d’un extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce Magnificat de Peter Benoit, dans une version pour chœur à 3 voix égales.
D’un compositeur baroque relativement méconnu, voici Cum rex magnus un motet de Noël du gantois Joannes vander Wielen (1644 ? – 1679).
Il faut dire que ce compositeur passera toute sa vie dans sa ville natale de Gand. En effet, il y officiera en l’église St-Jacques. En plus d’y être musicien, il y exerça probablement comme prêtre. Seul pratiquement, son recueil de chants de Noël « Cantiones natalitiae » paru en 1665, nous laisse des traces de ses compositions.
Par ce motet Cum Rex magnus, Joannes vander Wielen nous livre un chant de Noël où il marque le contraste entre ce grand roi et les conditions humbles de sa naissance.
En ce qui concerne la forme musicale, le motet alterne entre des strophes d’abord énoncées par la voix de soprano. Ensuite, elles sont chaque fois reprises par le chœur à trois voix mixtes.
L’Homme n’est pas né dans une maison, un château ou un palais…
(Traduction d’un extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet Cum Rex magnus de Joannes vander Wielen pour 3 voix mixtes.
Très certainement assez méconnu, voici O salutaris Hostia du musicien liégeois de l’époque baroqueLambert Pietkin (1613 – 1696).
En effet, ce Lambert Pietkin ne fait pas grand bruit alors que le style baroque se développe dans toute l’Europe. Instruit par son parrain, il fera toute sa carrière à la cathédrale de sa ville natale. Malgré cette modestie apparente, un certain nombre de ses œuvres nous sont parvenues au travers de deux recueils publiés en 1645 et 1648.
Pour ce qui est de ce motet, Lambert Pietkin reprend l’hymne O salutaris Hostia de Saint-Thomas d’Aquin (1225 – 1274). Cette prière chantée veut rendre gloire à Jésus-Christ présent, selon la croyance chrétienne, dans l’Eucharistie.
Au niveau de sa forme musicale, le motet est composé pour trois voix égales, en l’occurrence des voix d’hommes.
Les armées ennemies nous poursuivent, donne-nous la force…
(Traduction d’un extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce motet de Lambert Pietkin Ô salutaris Hostia pour 3 voix égales.
Tout d’abord, précisons que Vem kan segla förutan vind est à l’origine un chant traditionnel suédois.
Pourtant, dans le monde francophone, on pense souvent qu’il s’agit d’un simple chant scout, repris sous le titre Qui peut faire de la voile sans vent ? Ainsi, on ignore généralement cette origine scandinave. Cependant, le texte français reprend tout à fait le sens de la chanson original suédoise.
Qui peut faire de la voile sans vent Qui peut ramer sans rames Et qui peut quitter son amie Sans verser de larmes
Je peux faire de la voile sans vent Je peux ramer sans rames Mais ne peux quitter mon amie Sans verser de larmes
Qui peut faire de la voile sans vent…
(Adaptation des paroles en français)
En ce qui concerne l’harmonisation proposée, elle permet de chanter ce traditionnel avec 3 voix mixtes. Néanmoins, elle pourrait tout aussi bien être utilisée par des chœurs à 3 voix égales. De même, une version fonctionne très bien en reprenant la mélodie en canon.
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de ce morceau Vem kan segla förutan vind qui est un traditionnel suédois, dans une version pour 3 voix.
Tout d’abord, précisons que Home to the Range, chant traditionnel nord-américain, représente un des airs parmi les plus connus aux États-Unis. De plus, l’état du Kansas en a fait son hymne officiel.
Néanmoins, il faut savoir que sa création remonte à la fin du XIXᵉ siècle. En effet, Brewster M. Higley (1823 – 1911) écrit son poème en 1872. Peu après, son ami Daniel E. Kelley (1808 – 1905) le met en musique.
Remarquons également que, dans cette chanson, on retrouve typiquement une musique western. Concernant celle-ci, elle s’inspire notamment des ballades traditionnelles anglaises ou gaéliques, mais aussi mexicaines. Par ailleurs, elle évoluera vers la musique country.
Empreintes de nostalgie, les paroles chantent la beauté des grands espaces. Dans une poésie rutilante, elles font l’éloge de la nature foisonnante. De même, elles montrent l’aspiration à y installer sa maison pour y mener une vie simple et paisible.
Oh, donne-moi une maison où errent les buffles, où le daim et l’antilope jouent…
(Traduction d’un extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de Home to the Range, traditionnel nord-américain, dans une version pour 3 voix mixtes.
D’abord, il faut dire que cette chanson est très populaire dans son pays. Ensuite, il s’agit d’une cumbia, un genre de musique et de danse folklorique typique de Colombie. Très vraisemblablement, ce genre est né d’un métissage culturel. Cela entre la culture africaine apportée par les esclaves, la culture espagnole venue de la colonisation et celle des peuples indigènes. Ensuite, la cumbia s’est répandue dans toute l’Amérique latine.
De plus, la cumbia diffuse une ambiance festive. Dans le cas de Maquerule, ce traditionnel colombien raconte l’histoire d’un boulanger qui pétrit le mogolla. L’histoire est moqueuse et enjouée. De fait, elle raconte que sa femme le quitte. Mais encore, qu’il est obligé de vendre son pain à crédit.
Maquerule, il s’est ruiné à faire du mogolla…
(Traduction d’un extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de Maquerule, traditionnel colombien, dans une version pour 3 voix égales.
Avant tout, Drink to Me Only with Thine Eyes est un des poèmes parmi les plus célèbres de la langue anglaise.
Pourtant, c’est à la Renaissance qu’il fut écrit par Ben Jonson (1572 – 1637), rival de Shakespeare. En fait, ce texte fut initialement connu sous le titre « To Celia« , la dame à laquelle il était destiné. Il s’agit de l’expression de l’amour au travers du regard et du parfum d’un bouquet de fleurs.
Cependant, la mise en musique de ce poème est plus tardive. Elle est ici l’œuvre d’un certain Colonel R. Mellish (1777 – 1817). Sous cette forme chantée, Drink to Me only with Thine Eyes est devenu un traditionnel fréquemment interprété.
Bois à ma santé, des yeux seulement – Et je m’engagerai par les miens…
(Traduction d’un extrait des paroles)
Ci-dessous, vous pouvez retrouver les voix à écouter et à répéter de Drink to Me Only with Thine Eyes, traditionnel anglais, dans une version pour chœur mixte à 3 voix.